Le vélo à assistance électrique pourrait-il sauver la planète ?

Année après année, les problèmes écologiques empirent… Pourtant des millions d’ingénieurs s’efforcent de trouver des remèdes pour y pallier.
Et si la solution à ces problèmes était tout simplement le vélo à assistance électrique ?

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Trop de complexité = Plus d’impacts sur l’environnement…

“L’enfer est pavé de bonnes intentions”. En s’appuyant sur des systèmes plus complexes, des matériaux plus complexes ou encore des programmes plus complexes, certaines nouvelles technologies dites “vertes” (comme la voiture électrique), ont finalement de gros impacts sur l’environnement…

Dans le domaine mécanique par exemple, les véhicules électriques sont beaucoup plus simples que les véhicules thermiques.

Dans le domaine électronique en revanche, c’est l’inverse : les véhicules électriques vont embarquer en moyenne 10x plus d’électronique de puissance que leurs concurrents thermiques pour stocker et distribuer l’énergie.

Au final, cette complexité accrue se traduit par un impact plus important sur l’environnement.

Le vélo, la sobriété incarnée !

Si l’on souhaite réellement préserver notre planète, il faut s’appuyer sur “l’efficacité” et “la sobriété” !

Dans le domaine des transports, il s’agit donc de permettre aux gens de se déplacer sur courtes, moyennes et longues distances avec des véhicules beaucoup moins grands, moins puissants, moins équipés et donc beaucoup plus économes en ressources !

Oubliez les vitres électriques, la climatisation, les airbags latéraux ou encore la caméra de recul pour l’aide au stationnement : laissez vos voitures au garage et sortez vos vélos !

Les concepteurs du vélo, à l’issue d’un brainstorming ont constaté que l’empreinte écologique du vélo était minime contrairement à celle de la voiture moyenne des Français :

  • Sa masse est divisée par 130 (de 1300 à 10 kg)
  • Ses émissions de CO2 liées à la fabrication par 27 (de 6,4t à 0,24t CO2)
  • Sa consommation d’énergie au km par 22 (de 540 à 25 Wh/km)

Alors il est vrai que cette technologie a un inconvénient majeur : sa vitesse maximale ne peut égaler celle des voitures actuelles mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, sa vitesse moyenne est quasiment équivalente en ville aux heures de pointe (cf. article : https://www.amsterdamair.fr/blog/actualite/resolution-2017-roulez-ecologique-economique/).

Et le vélo à assistance électrique ?

Le vélo à assistance électrique a permis ces dernières années d’ouvrir à un public plus large l’usage du vélo.
Malgré la complexité liée à la petite taille de sa batterie (environ 3 kg) ; il s’agit d’une technologie moins complexe, plus simple, qui engendre moins de coûts écologiques lors de sa fabrication. 
D’ailleurs, ce mode de transport doux convainc de plus en plus les gens de délaisser leur voiture !

C’est donc confirmé, si cette technologie qu’on appelle le vélo était généralisée à la place de nos voitures actuelles, le coût écologique global de nos déplacements serait largement inférieur à ce qu’il est aujourd’hui. 


Si ce sujet vous intéresse et que vous souhaitez en savoir plus, nous vous invitons à lire l’article de Damien Detcherry “Quelles technologies pour une société durable ?” dont nous nous sommes inspirés pour cet article. Un contenu riche et absolument passionnant !

Source : https://atterrissage.org/technologies-societe-durable-65514b474700