Pic de pollution : roulez protégé même à vélo !

Si vous habitez la moitié nord de la France, vous avez sans doute été touché par le pic de pollution printanier qui a débuté ce 17 mars. Alors, si on arrêtait la voiture pour se mettre tous au vélo ?

Alors, si on arrêtait la voiture pour se mettre tous au vélo ?

A Paris, voir la tour Eiffel disparaître dans une brume grisâtre est de moins en moins rare. Cette semaine, la pollution aux particules a touché tout le nord de la France, au-dessus d’une ligne Nantes-Belfort, en passant par le Calvados, la Picardie, l’Allier et bien sûr l’Ile-de-France.

View of Paris with the Eiffel Tower in the mist

Les personnes à risque les plus concernées

D’entendre que l’activité physique intense n’était pas recommandée, surtout pour les personnes à risque (jeunes enfants, personnes âgées ou malades), vous a peut-être dissuadé de prendre votre vélo ? On ne sait jamais… Mais vous en conviendrez, il serait tout de même absurde de reprendre votre voiture quand justement la pollution est à son plus haut niveau !

Vous pouvez faire du vélo en filtrant les particules

Alors, peut-on donc encore faire du vélo en cas d’alerte à la pollution ? Oui, car en vélo, vous êtes moins exposé aux polluants que dans un espace confiné. Et encore moins si vous êtes équipé d’un masque anti-pollution.

Vous serez ainsi bien mieux protégé de la pollution que si vous roulez en voiture coincé dans les bouchons, où vous respirez les gaz d’échappement de ceux qui vous précèdent ! Et puis, s’il y avait un risque à pédaler ces jours-ci, la mairie de Paris n’aurait pas instauré (à partir du mardi 17 mars), la gratuité de l’abonnement journée à Vélib (pour les trajets de moins de 30 minutes) !

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Les pics de pollution : une tradition printanière

Le printemps est particulièrement propice aux pics de pollution, avec la conjonction d’émissions de particules dégagées par le trafic routier, l’industrie et les épandages agricoles et de facteurs météorologiques (un anticyclone et un temps humide et frais le matin favorisant la formation de nitrate d’ammonium). Cette actualité n’est pas à prendre à la légère : l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 42 000 le nombre de morts prématurées dues à la pollution atmosphérique en France.

Alors que faire ?

Pour réduire les gaz d’échappement, une idée toute simple : profiter du beau temps et se mettre tous au vélo pour nos trajets quotidiens !

Article mis en ligne le 22/03/2015